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Edwige Bonneau

Edwige Bonneau

Facebook: edwige.bonneau

Cette histoire aussi commença peut-être par une boite de couleurs avec le pinceau, l’eau et la lumière, jusqu’à «l’étal» puis l’état d’urgence de la peinture.


A moins que ce ne soit cet autre jour, lorsque l’enfant vit l’image se révéler dans la chambre noire des photographes…


Ou bien encore quand le courtier vint déposer ses croûtes à côté des pots de confiture!...


Oui, il y a probablement de l’enfance et de la poésie dans ces peintures qui voudraient raconter.


Qu’elles soient abstraites ou figuratives, souvent les deux, le geste s’y impose, hésitant entre l’énergie de l’impact et le désir de s’échapper du support.


Figures jaillies de l’ombre, signes suspendus, objets transcendés, se déclinent alors sur la toile, le papier, les livres et les carnets.


Les traces effleurées par la couleur circulent autour d’autres formes réservées à l’ombre et à la lumière cette dernière actuellement omniprésente.


Puis ces thèmes s’entrecroisent et disparaissent pour faire place à d’autres sans cesse renouvelés…


«La peinture, c’est un œil, un œil aveuglé qui continue de voir, qui voit ce qui l’aveugle.» (Bram Van Velde.)


 


Edwige Bonneau, née en 1952, diplômée des Beaux-arts de Bordeaux, enseigne les arts-plastiques puis  se forme  à la faculté de médecine de Poitiers et devient art-thérapeute. Elle peint dit elle par intermittence et insistance dans la région bordelaise depuis 1980,  participe parfois à des expositions collectives et individuelles  privilégiant depuis 2010 une activité  plastique dans son "atelier", lieu d'intimité, d'expérimentations diverses  et éphémères associant le dessin, la peinture essentiellement sur papier, la photographie ,  le " bidouillage poétique " autour d'objets ou matériaux " volontairement fragiles".